dimanche 31 mars 2013

La vie zéro déchet : on s’y met ?




source

Aux yeux de mon entourage, je suis plutôt du genre exemplaire en la matière. Je traque le déchet partout et quand je n’arrive pas à l’éviter, je le transforme souvent pour m’en servir dans un autre but.

Ainsi, depuis des années :

Je trimballe partout avec moi une gourde et un sac réutilisable (très peu encombrant mais très solide).

J’achète en vrac pâtes, riz, légumineuses, fruits secs, thé, café, fruits et légumes. 

Je fais (sans machine) mon pain, mes yaourts, mes gâteaux, gâteaux apéritif, compotes, confitures, conserves, purées et soupes, mes sauces, parfois mon fromage. 

Je n’ai jamais acheté un plat préparé de ma vie (à part une pizza de temps en temps et ça doit se compter sur les doigts de la main, et évidemment sauf quand je mange à l'extérieur)

J’utilise de l’huile végétale et un gant pour me démaquiller, juste de l’huile pour hydrater ma peau, un savon plutôt que du gel douche, une coupe menstruelle plutôt que des tampons ou des serviettes hygiéniques, des mouchoirs en tissu plutôt que des mouchoirs en papier.

Je fabrique mon dentifrice

J’utilise le verso des feuilles imprimées en papier brouillon.

Une très large majorité des objets que j’achète sont d’occasion

Je répare à tout-va.



Bref, tous ces gestes font que c’est autant de déchets en moins qui atterrissent dans ma poubelle. 




source


Vous êtes impressionné-e ?

Vous ne devriez pas.

Non seulement tout ce que je fais est extrêmement facile à appliquer et à la portée de tous mais en plus je suis vraiment une petite joueuse en la matière. 

Parce qu’il y a Bea Johnson.

La papesse de la vie sans déchet.


source


Quand j’ai découvert son blog Zero Waste Home il y a deux ans, j’en ai lu d’une traite tous les articles. A l’époque, cette française, habitant la Californie avec son mari américain et leurs deux fils, témoignait depuis peu de temps sur la toile de ses expériences de réduction des déchets dans la vie de tous les jours. Lire les tips qu’elle y donnait et le cheminement qui l’avait amené à une telle aventure m’ont ravie. C’était comme découvrir une copine de lutte contre les déchets de l’autre côté de l’océan. Je me suis fortement retenue de lui envoyer un message ridicule du genre « Hey Bea ! Si tu savais comme je suis contente de découvrir ce que tu fais et excitée à l’idée d’avoir une copine de déchets aux States ! » . Ridicule, on en convient.

D’autant que je ne lui arrive pas à la cheville. Parce que  la famille Johnson, c’est du High Level.

Son objectif : ZERO déchet. Rien que ça. Et pour ce faire, la petite famille de 2 adultes, 2 enfants et un chien, a bouté hors de chez elle TOUT ce qui peut en produire. 

Aux 3R bien connus des écolos, Reuse, Reduce, Recycle (Réutiliser, Réduire, Recycler), Bea Johnson en ajoute un 4ème qu’elle place devant les autres : Refuse et un 5ème en dernier lieu : Rot (littéralement Pourrir mais en l’occurrence Composter est plus approprié). Et elle précise : seulement dans cet ordre.

Résultat : les déchets de l’année 2012 de cette famille franco-américaine tiennent dans un bocal de 1 litre.

Bea Johnson, son mari, leurs 2 fils et leur bocal de déchets
 

C’est environ 600 fois moins qu’un français lambda (1).
Oui.


Autant vous dire qu’on a du boulot.

Aujourd’hui, Bea Johnson est en passe de devenir une sommité de la vie écolo aux  Etats-Unis (bien qu’elle ne souhaite pas se définir ainsi : elle le dit elle-même, elle prend l’avion tous les ans pour venir voir sa famille en France et pour rien au monde elle ne s’en priverait. Son truc à elle, c’est de vivre sans produire de déchet ou quasiment pas. Point.).

Et ce qu’elle fait commence tout juste à être relayé en France : un très bon article de Anne-Sophie Novel sur son blog du Monde il y a quelques mois, un autre dans Paris Match cette semaine… Un livre qui vient de paraître aux Etats-Unis, bientôt publié en français. L’expérience Zero Waste Home commence à se répandre comme une traînée de poudre et ça m’enchante. 

Parce que Bea Johnson a su communiquer de manière très simple et très concrète sur les alternatives qu’elle a trouvées pour pallier à toutes les situations de la vie courante qui nous font produire des déchets. Et elle est suffisamment sympa pour nous dévoiler ses recettes. 


Le désormais célèbre placard de cuisine des Johnson. N'est-il pas photogénique ?

Vraiment, quand on prend connaissance de son expérience, on réalise que non seulement c’est facile _ il suffit de changer quelques habitudes et de trouver les bonnes adresses autour de chez soi et une fois que c’est fait, ça roule _  et la vie devient plus respectueuse de l’environnement mais aussi plus simple et moins chère. 

Vous l’aurez compris : mon avis est que le mode de vie des Johnson ne devrait pas être une exception.


Il y a quelques semaines, juste avant de partir quelques jours à Paris, j’achetais le numéro 3 du sympathique magazine BIOMOOD qui titrait, entre autres, Maison : zéro déchets.


le nouveau féminin éco-pratique


Hasard du calendrier ou pas, c'est aussi durant cette semaine à Paris que j’ai eu la chance de pouvoir assister à la projection privée d’un documentaire qui sortira dans quelques mois sur les écrans : SUPER TRASH de Martin Esposito. 

Comme toute personne passionnée par un sujet en particulier, j’ai acquis un certain nombre de connaissances en matière de déchets et j'ai eu l'occasion de voir des images choc, de celles qui restent souvent cachées et qu’il faut prendre la peine d’aller chercher pour découvrir ce qu’elles révèlent. Je me sentais d’attaque à voir les images réalisées par Martin Esposito lors de son immersion de deux ans dans une décharge du Sud de la France. Même pas peur. Et on avait beau m’avoir prévenue que le film me secouerait, en toute honnêteté, j’étais un peu dubitative. 

Et pourtant….

La décharge où a été tourné SUPER TRASH. Je n'arrive pas à inclure la vidéo mais vous pouvez voir le teaser ICI.


Je suis ressortie de la projection dégoûtée. Réellement. Et en colère.

En quelques minutes j’ai décidé de m’y mettre également. 

Ce qui m’a donné envie de vomir n’est pas de la responsabilité directe des consommateurs, mais relève plutôt des instances publiques. Seulement, continuer à inonder de déchets nos décharges et centres d’incinération alimente ce système nauséabond et participe à sa défaillance. Je n’ai pas la stupidité de croire qu’arrêter de produire des déchets à mon échelle va changer la face monde. Par contre, je suis convaincue que le faire et en parler peut en amener d’autres à réfléchir sérieusement à la question. Les petits ruisseaux font les grandes rivières.

J’ai sous les yeux l’excellent exemple de Bea Johnson et de sa famille que je vois vivre une vie simple et confortable depuis des années sans devoir remplir une poubelle toutes les semaines. Je sais que c’est faisable. Alors pourquoi s’en priver ?

Vivre confortablement en ne produisant quasiment pas de déchet est tout à fait possible, comme beaucoup de choses il s’agit avant tout de volonté.

Comme d’autres, j’ai déjà mis en place certaines pratiques qui font désormais partie de mon quotidien et qui me permettent de descendre ma poubelle rarement plus d’une fois par mois. Mais j’ai encore beaucoup à faire.

En tout premier lieu : réintégrer un lombricompost dans mon appartement. Oui, jettez-moi vos épluchures : j’ai lâchement abandonné le mien l’été dernier quand j’ai subi une invasion de drosophiles dont les derniers spécimens sont morts en novembre. 3 mois à avoir des micro-mouches dans l’appartement : il est clair qu’il y a quelque chose que j’ai mal fait, je ne sais pas quoi, mais il va falloir reprendre cette expérience de lombricompost très rapidement. 

Trouver des alternatives aux coton-tiges, aux éponges, aux conditionnements en papier, carton, verre ou plastique du bicarbonate de soude, du vinaigre blanc, du cacao en poudre, des farines, de l’huile, de la moutarde, des cornichons, du lait, du beurre, du sel, du poivre, des jus de fruits de Partner, des lames de rasoir, de la plaquette de pilule…

Je ne doute pas de trouver les solutions, il faut juste prendre le temps de les chercher. 
Comme le dit si justement Shabnam, copine experte des alternatives écologiques :  « Il y a plus de solutions que de problèmes ».

J’y crois à fond.

Je vais vous raconter tout ça. Les galères, ou pas, les solutions, les casse-têtes…

Vous voulez que je vous dise ce qui m’inquiète le plus pour le moment ? 

Le scotch. 

J’envoie souvent des colis. Sans scotch, je ne vois pas encore comment faire.

 Si vous avez des idées je suis preneuse !

Et vous, quel est le déchet qui vous semble le plus compliqué à éliminer de votre vie ? Une vie zéro déchet ça vous semble envisageable ? Trop extrême ? 

(1) Chacun de nous produit 590 kg de déchets par an qui se retrouvent dans nos poubelles et conteneurs de tri (390 kg) et dans les déchèteries (200 kg). C’est deux fois plus qu’il y a 40 ans. source : ADEME


42 commentaires:

  1. Merci pour cet article Maud!
    Comme je me retrouve bien dans ta démarche.
    Je serai ravie d'apprendre à faire du fromage. Je n'ai jamais tenté encore.

    Pour les colis, mon truc: utiliser de la ficelle. Celui qui reçoit peut défaire et la réutiliser à son tour. C'est pourquoi ils utilisaient de la ficelle avant ;)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour l'astuce de la ficelle :). Effectivement, se souvenir des méthodes d'avant, c'est souvent efficace quand on cherche à produire moins de déchets !

      La recette du fromage maison fera l'objet d'un prochain article Technique de Sioux. Archi simple, tu verras.

      Supprimer
    2. Je crois que Béa n'a plus de courrier ou n'en utilise plus en fait, à vérifier dans son bouquin.

      Elle a aussi beaucoup de temps et le succès de son mode de vie devient son business maintenant. Est-ce que les mamans qui bossent toute la semaine peuvent facilement vivre sans déchets ?

      Puis pour les enfants aussi faut voir... avec ma fille je n'ai pas fait lavable, je verrai pour le second mais c'était trop me demander à vrai dire alors que nous ne possédions pas de machine à laver à l'époque et vu le chamboulement que cela provoque aussi dans les habitudes, déjà, à la base :)

      Supprimer
    3. Je n'ai aucune idée si les mamans qui font des journées de 8h au boulot et s'occupent de leur foyer en rentrant, peuvent facilement se mettre à la vie zéro déchet (et ça marche aussi pour les papas ;) ). Je suis toute seule chez moi, c'est évidemment plus simple dans ce genre de situation.

      Pour ma part, cet objectif du zéro déchet c'est avant tout pour tester des limites. Les miennes et celle de la société dans laquelle j'évolue. Le but est de voir jusqu'où il est possible d'aller en terme de réduction des déchets. Mais je me doute bien que ça n'est pas une vie tenable par tout le monde à tout prix. Si la vie doit se transformer en galère pour atteindre ce but, ça n'est pas une solution en soi je pense. Et comme tu le dis, la vie nous apporte déjà son lot de chamboulements avec lesquels il faut composer ;).

      Supprimer
    4. Lorsqu'une maman qui travaille, qu'elle soit seule ou mère de famille nombreuse, elle doit bien préparer des repas. Moi, je prépare un plat, je prévois beaucoup plus et congèle une ou plusieurs portions.
      Pratique pour les jours où mes horaires ont débordé !

      Supprimer
  2. Je crois que le plus dur pour moi c'est tous les conditionnements de protéines alternatives à la viande : tofu, steaks de soja, de céréales, etc. Honnêtement je crois que c'est ce sont ces emballages là qui produisent le plus de déchets chez nous... Mais on s'essaye souvent à faire nos propres galettes végétales :)
    Sinon pour le reste, on achète la majorité en vrac (je tends aussi vers le zéro déchets depuis plusieurs années : par conviction personnelle, accentuée par une déformation professionnelle :)
    Reste quand même pas mal d'emballages : barquettes de margarine, paquets de gâteaux, briques de jus de fruits et de lait de soja, etc.
    Pour les épluchures, je mets tout de côté dans un bac depuis 2 semaines, je n'arrivais plus à les jeter dans la poubelle normale ! Avant même d'avoir fabriqué mon lombricomposteur ! Prochaine étape ;)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je crois qu'il existe quand même quelques alternatives à tout ça. Je vais tâcher de les trouver (et en espérant que ça puisse t'aider) mais j'en vois déjà quelques unes : les céréales sont vendues en vrac dans beaucoup de magasins bio et dans certaines grandes surfaces maintenant, tu peux éviter les paquets de gâteaux en les faisant toi-même (je fais très souvent des cookies et des madeleines et c'est tout aussi rapide que d'aller les acheter au magasin ;) ), idem pour les jus de fruits...
      Evidemment avec les alternatives sans déchets les choix sont plus restreints. Tu ne peux pas refaire chez toi toute la panoplie de gâteaux ou de jus existants en magasins. Mais je pense que ça participe aussi à avoir une vie simple. Est-on plus heureux quand on a un très large choix qui s'offre à nous ? C'est un vaste sujet, mais je connais la réponse en ce qui me concerne : non. Par exemple, j'ai une seule recette de gâteaux apéritifs mais je peux la décliner de 3 façons différentes en utilisant diverses épices. Au final, ça me suffit.
      Pour les briques comme celles de lait de soja, j'en fais des paniers tressés. L'objet d'un prochain post sans doute :).
      Mais c'est vrai que autant les omnivores qui souhaitent acheter de la viande sans emballage peuvent aller chez le boucher et emmener leurs contenants, autant pour les végétariens l'affaire se corse un peu...

      Supprimer
    2. Je parlais des galettes de céréales déjà toutes faites (les céréales je les achète déjà en vrac) que nous pourrions faire nous-mêmes après tout... On a de larges marges d'amélioration ;) et tu as bien raison sur les gâteaux, je devrai les faire moi-mêmes systématiquement en fait... c'est moins cher et plus sain, et meilleur ! et effectivement ça ne prend pas beaucoup de temps... Vivement les prochains post sur le fromage home-made et les paniers tressés !

      Supprimer
    3. On peut aussi apprendre à cuisiner certaines épluchures : les fanes de radis font un velouté délicieux en 10 minutes ou une quiche en y ajoutant des restes de fromage ; idem avec les asperges qui sont un produit un peu cher : l'eau de cuisson avec des vermicelles , un oeuf battu et un peu de crème fraiche, les tronçons durs étuvés puis mixés font la base d'un soufflé, etc....

      Supprimer
  3. Super article!
    Qu'utilisez vous en guise d'eponge? Et concernant les brosses a dents il y en a avec tete remplacable mais connaissez vous une autre alternative?

    RépondreSupprimer
  4. Merci. Pour les éponges je n'ai pas encore trouvé l'alternative parfaite mais j'y travaille. Et pour les brosses à dents, j'ai opté pour une version en bambou, entièrement compostable. Je vais bientôt faire un article sur le zéro déchet dans la salle de bain.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonsoir :) Pour les éponges, il me semble qu'on peut utiliser des "lavettes" qui passent en machine... non ? Je débute en matière d'objectif zéro déchet, mais je suis très, très enthousiaste. Dans le quartier, les commerçants commence à m'appeler "Madame boîtes" :))

      Supprimer
    2. Bonjour Maude , j'ai découvert tes articles hier et j'e suis ravie malheureusement j'habite à caen et c'est dit de trouver les objets essentiels sans emballages. Je suis sur Nates aujourd'hui, sais tu si on peut trouver des brosses à dents compostables quelque part? Merci de ton partage d'expérience en tout cas!

      Supprimer
    3. Ou alors faire des tawashis ;-)
      http://blabladefilles.blogspot.be/2015/02/les-tawashis.html

      Supprimer
  5. Salut Maude. Je viens de lire un article dans le ELLE de cette semaine et j'ai bien noté ton militantisme anti-gaspi! J'ai moi aussi récemment découvert la mine d'or des conseils de béa Jonhson! J'essaie de mettre tout cela en pratique sur Nantes. Je suis en phase d'épuration de l'appartement.Je fais mes produits ménagers, je composte, je recycle et répare beaucoup, je fais mon marché, j'achète le maximum de choses en vrac... Je me demandais quelles sont tes adresses sur Nantes pour les achats en vrac? Je me rends dans un magasin bio situé près du cardo mais cela reste limité. Difficile de fabriquer tout ce que l'on mange!
    Et d'autre part, si tu animes d'autres disco soup' sur Nantes et que tu recherches des volontaires, je serai ravie de rejoindre ta cause car j'aimerai vraiment faire plus contre le gaspillage.
    A bientôt

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Salut Mathilde, moins je cite de marques sur ce blog, mieux je me porte mais je ne vois pas comment faire autrement pour t'indiquer les endroits où acheter en vrac à Nantes... Donc prenons le taureau par les cornes : il y a Biocoop (Sud et Nord), Horizon Vert, Chlorophylle, Auchan (pas bio mais le choix le + large), Du vert en ville (bio, choix moins large que les précédents), Pas que des Salades (idem mais pas en bio). Pour le thé et le café, il y a plusieurs boutiques dans le centre. Et puis bien sûr il y a les marchés où en plus des produits frais, il y a aussi souvent les épices, les condiments, les olives, les cacahuètes, les noix, noisettes, amandes, figues sèches, raisins secs....
      Cette liste n'est pas exhaustive, elle juste basée sur ce que je connais.
      C'est très gentil à toi de proposer ton aide pour les prochaines Disco Soupes, je t'invite à nous envoyer un mail avec tes coordonnées à discosoupe.nantes@gmail.com
      A bientôt donc !

      Supprimer
    2. Merci beaucoup pour tous ces précieux renseignements. Cela complète ma liste. J'ai regardé beaucoup de liens de ton blog depuis dimanche et sur ta page facebook. Je suis vraiment admirative de toutes tes démarches. J'envoie de suite le mail à disco soupe. Je reste impatiente de lire le prochain article.

      Supprimer
  6. BONSOIR À VOUS. JE DECOUVRE VOTRE PAGE ET JE SUIS CONTENT. J'AI CRÉE IL Y A QUELQUES SEMAINES UNE PAGE FB QUI TRAITE DE MON QUOTIDIEN ET DES SOLUTIONS MISES EN PLACE POUR LIMITER NOS DECHETS. JE SERAI RAVI D'AVOIR VOTRE AVIS ET D'ECHANGER NOS IDÉES.
    MERCI À VOUS

    WWW.FACEBOOK.COM/PAGES/OBJECTIF-ZERO-DECHET

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour, j'ai découvert votre page il y a quelques temps. Je suis ravie de rencontrer _au moins virtuellement_ un confrère !
      Je vais suivre avec beaucoup d'intérêt ce que vous faites, n'hésitez pas à me faire des retours également sur les alternatives que je propose !

      Supprimer
  7. Bonjour, je viens de découvrir ton blog que je trouve très intéressant ...
    0 déchet, je ne pense pas y arriver, je n'achète pas de plat cuisiné, je porte au point recyclage le plus que je peux, on jardine etc ... En travaillant et pour 4,5 ou6 personnes selon les jours, je ne peux pas tout faire ... mais j'essaie de faire au mieux.

    Pour ce qui est des éponges, ma grand-mère (ancienne paysanne qui a maintenant 92 ans) n'a jamais acheté une seule éponge de sa vie. Elle fait ses propres "lavettes", comme elle dit : ce sont des carrés (environ 20x20xcm) qu'elle découpe dans des serviettes de toilette usagées, un petit ourlet et le tour est joué. Tu en changes quand besoin et tu les laves avec les torchons. Et voilà !

    Pour ce qui est des cotons-tiges, il se vend dans la biocoop où je vais des "cure-oreilles" (à utiliser avec précaution bien sûr). Et chez ma grand-mère, il y avait ( et probablement encore aujourd'hui) dans l'armoire de toilette une épingle à nourrice (fermée, évidemment !! ) réservée à cet usage : en fait, c'est la petite boucle à l'opposé de l'ouverture qui sert et qui ressemble beaucoup au "cure oreilles" qu'on peut acheter. Il suffit de nettoyer après usage .. Et voilà !
    J'espère que ces petites astuces vont t'aider, donne moi ton avis.
    A bientôt

    Jeannelle

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un grand merci à toi Jeannelle pour ces astuces ! C'est marrant que tu me parles des lavettes de ta grand-mère : je lorgne depuis quelques temps sur deux serviettes de toilette qui ont bien vécues pour les transformer en éponges ! Il faut juste que je prennes le temps de le faire. Ton témoignage me conforte dans l'efficacité de cette alternative. Quant au cure-oreille, j'ai fait un dizaine de pharmacies sans trouver mon bonheur : je cherche celui qui fait une boucle métallique pas celui qui ressemble à une cuillère miniature et c'est toujours ce dernier qu'on me propose. D'autant qu'il est toujours emballé sous blister plastique. Et voilà que tu me parles d'épingle à nourrice ! Merci !

      Supprimer
    2. Pour le cure-oreille en forme de boucle, je sais qu'il s'en vends dans une pharmacie à Orvault, 3€ si ma mémoire est bonne. C'est juste à côté de l'école de la salentine, pas loin de la route de Vannes.

      Supprimer
  8. Bonjour, je découvre ton blog à l'instant et qui vient de me chambouler avec l'article sur le minimalisme, étant en grande réflexion face à cette société de consommation qui m’écœure de plus en plus. Je vais avoir du vide à faire....

    Pour le scotch, en remplacement, je te propose le papier craft collant, ça se trouve en rouleau, et il faut l'humidifier (comme les enveloppes, ou les timbres "dans le temps", car on en trouve moins); je m'en sers pour les meubles en carton, ça tient très bien; il existe même des dévidoirs qui humidifie au déroulage (mais là ça fait du matériel en plus ;-)

    bonne continuation, quand à moi je vais avoir de la lecture.

    Xavier

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Xavier pour cette idée de craft collant ! Et de me rafraîchir la mémoire au passage : j'en utilisais beaucoup quand j'étais étudiante en arts pour tendre des feuilles sur la planche à dessin. C'est super de m'avoir rappelé ça ! Pour le dévidoir, je m'en passerai : à l'époque une éponge faisait très bien l'affaire et ça ira encore aujourd'hui :).
      Bon courage pour ton désencombrement. Le tout est de prendre son temps pour ne pas avoir à regretter certaines choses (le coup du carton à cacher dans un coin est très efficace pour ça) mais ensuite on revit !

      Supprimer
  9. bonjour, article très intéressant ... pour moi, un déchet compliqué à éviter c'est l'emballage qu'on met au supermarché quand on achète du poisson ou du jambon à la découpe, sorte de papier doublé ou enduit de plastique. Je pense desfois y aller avec une ancienne boîte de glace et leur demander de mettre le jambon/poisson dedans, mais je n'ai jamais osé :(
    K

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Moi, je l'ai fait, chez des petits commerçants où c'est très simple et bien accueilli, mais aussi en grande surface où cela fonctionne bien. Prévoir juste un petit délai d'attente le temps que la vendeuse demande l'autorisation à son responsable de mettre la tranche de jambon dans ta boîte...ssssi.

      Supprimer
    2. Hahaha, merci pour ce retour d'expérience !

      Supprimer
  10. Bonjour ! Merci d'abord pour tes articles tous aussi interessants les uns que les autres ! Je vie en couple et nous faisons de nôtre mieux pour nous débarasser des mauvaises habitudes de surconsomation et de surproduction de déchet qui empoisonent nos vies. Tes initiatives nous ont redonné du courage et nous allons refaire un grand tri. On a vécu longtemps en camion aménagé, avec donc peu d'affaires... La vie libre... Mais nous revoila en appartement, et nous recommenceons à accumuler l'inutile... C'est une véritable désintoxication que de sortir de ce système de consommation, cela demande de lutter au quotidien... Mais le resultat est là...
    PS : Je fait aussi tous mes gateaux, mes biscuits, tartes sallés et sucrés et il m'est inconcevable d'acheter des plats précuisinés... J'ai hate de voir les prochains articles...
    Merci à vous tous de faire tant d'éfforts, ça donne de l'espoir...

    Lisa.

    RépondreSupprimer
  11. Bonjour Maude =)
    Oui, en effet, je suis impressionnée par tes gestes quotidiens! Je me dis que j'ai encore du boulot, même si je fais déjà des efforts (d'ailleurs, comment fabriques-tu ton propre dentifrice?). Récemment, sur le "blog culinaire mais pas que" d'Ophélie alias Antigone, j'ai découvert un livre qui m'est apparu très très intéressant: No Impact Man: The Adventures of a Guilty Liberal Who Attempts to Save the Planet and the Discoveries He Makes About Himself and Our Way of Life in the Process, de Colin Beavan. En as-tu déjà entendu parlé?
    Bonne continuation sur ton blog, vivement le prochain article!

    Emilie Pécheur

    RépondreSupprimer
  12. Pour une alternative aux éponges, il y a les tawashi japonais (voir sur google images et il y a pas mal de tutos sur le net). J'avais commencé à en faire un simple mais le crochet n'est pas ma spécialité. A voir donc !

    RépondreSupprimer
  13. Bonjour Maude !
    Ravi d'avoir trouvé votre blog.

    Avec ma fiancée, nous allons nous mettre également à la diminution de nos déchets, d'où mes recherches, et je suis tombé sur votre combat quotidien mis par écrit.
    C'est rigolo, nous avons un peu le même parcours du combattant que vous, nous avons déménagé le même nombre de fois, et nous avons très bien vécu expatrié à Berlin avec deux valises dans une colocation et un espace privé de 8 m2. Lorsque nous nous sommes retrouvés à louer notre propre appartement, nous avons voulu récupéré nos affaires, et nous avons finalement décidé de s'en affranchir pour la plupart.
    Reste évidemment les souvenirs, j'ai fait des études pour être ingénieur du son, du coup les CDs, les enceintes, les micros, les enregistreurs, tout ça est très dur à faire disparaître :)
    Mais nous nous y essayons : prochain cap, partir en voyage à deux en sac à dos pour une durée indéterminée. Lâcher tout, et voir où le vent nous mènera.
    Pour l'instant, pour les déchets, nous souhaitons supprimer les uniquement les déchets non recyclables, mais idéalement, toute forme d'accumulation serait profitable.
    Que faire des bouteilles d'huile en verre par exemple ?
    Bonne continuation à vous !
    Notre blog : voirailleursetc.blogspot.com

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour
      Les bouteilles d'huile en verre...dans un silo récupérateur de verre, comme les autres bouteilles. Les producteurs de verre ont besoin de verre récupéré. Broyées, le bouteilles deviennent du calcin (matière première indispensable)

      Supprimer
  14. Ca fait quelques temps que je réfléchis à passer à l'acte en terme de réduction de mes déchets, mais je n'ai jamais trop pris le temps. Je fais quelques petits efforts, mais je voudrais aller plus loin, alors je suis vraiment ravi d'avoir trouver le lien de votre blog qui me permettra je l'espère que trouver des astuces pour changer en bien mon mode de vie.

    Quant à votre question sur les déchets qui me sembleraient les plus compliqués à évacuer... Je pense à toutes ces boites en plastique immenses que l'on trouve au supermarché à chaque fois que l'on veut acheter un produit ou presque. Il y a bien sur la solution de ne pas consommer ces différents produits. Je n'ai jamais tellement compris pourquoi les industriels utilisent des boites si grandes (pour les viennoiseries par exemple, ou mettre tout se plastiques autours du fromage ou du poisson).

    RépondreSupprimer
  15. alors, il devient quoi ce petit blog que j'aimais beaucoup ?
    faire du vide et consommer moins con , je m'y suis mis pour de bon, il y a 3 ans, par manque d'argents, par ras le bol de ce que j'avais pu depenser, par le fait de donner sans arret ce que j'achetais histoire de deculpabiliser .... et on vit vachement mieux sans tout ce gaspillage, ces emballages (on est tres bien reçu par les commerçants quand on refuse le plastique, le papier, je m'attendais pas à cela ), on economise du temps (moins de menage ! fini le tri et le rangement), de l'argent , de la vie quoi .

    RépondreSupprimer
  16. Apres avoir pas mal réfléchis nous avons franchis le pas et nous commençons le zéro déchet. Cela n'a pas l'air simple mais avec un peu de courage nous pouvons déjà pas mal réduire nos déchets. D'ailleurs nous avons lancé un blog pour faire partager nos réussites et nos échecs

    RépondreSupprimer
  17. Nous avons nous aussi franchis le pas et commencé le zéro déchet. Vous pouvez nous suivre sur notre blog.

    RépondreSupprimer
  18. Salut Maude!
    je trouve que ton blog est vraiment bien fait et très intéressant. ça donne vraiment envie de te rejoindre dans ta lutte :)
    je ne sais pas si tu connais mais il existe des éponges lavables en machine.
    Et le scotch et bien il y a la ficelle et les bons nœuds!

    bonne continuation et à la prochaine lecture

    Agathe

    RépondreSupprimer
  19. Bonjour, Maud !
    Je suis toute novice dans la réduction de déchets. Malheureusement, tout le mon de a la maison ne suit pas mon initiative et c'est la le problème : communiquer aux autres la volonté de réduire ses déchets ! A la maison, nous sommes trois, mon mari, mon petit garçon de 1 an et moi. Je ne me souciais guère de mes déchets, faisant confiance aveugle aux services de la mairie. C'est lorsque je jette mes poubelles de couches que je réalise que c'est horrible de jeter tout ça...qu'une couche met plusieurs années à se détruire...bref, il fallait faire qq chose et c'est à ce moment là que je regarde l'émission sur la gestion des déchets avec Béa Johnson. Stupéfaction! je décide alors de m'y mettre. Fini les cotons pour nettoyer les fesses de bébé, je prends une serviette de toilette, en fais des petits carrées que je lave. J'achète des couches lavables, mais là encore, le mari refuse d'y toucher! bref... je fais les yaourts, les gateaux pour le gouter, les compotes, fini les jus d'orange Andros, je presse les oranges...j'y vais petit à petit mais bien décidée à réduire nos déchets.

    RépondreSupprimer
  20. Wahou ! Je suis encore tellement loin bon j'ai commencé depuis 15jours et je pensais encore il y a peu devoir acheter une yaourtière pfff quelle idée ! Ce serait génial de connaitre tes recettes itou itou.
    Je dois encore chercher où acheter en vrac, et faire mes premières confitures entre autres. Je suis ravie d'être tombé sur ton blog et cette famille je l'adule, bref merci :)

    RépondreSupprimer
  21. Je viens de finir "zero dechet" de Béa J.
    Il y a plein d'astuces et de recettes...effectivement ils ont l'air au top!
    Pour ma part, je refuse les prospectus depuis des années (j'ai également converti mes voisins, collègues et amis), je composte, je prends des sacs réutilisables pour les courses, et vous pouvez me croire, rien que cà, et je sors bien moins souvent les poubelles que certains voisins!
    Lire son livre m'a alors fait du bien, dans le sens où je me suis sentie pas si mal, mais à améliorer!!! ;)
    Du coup, je suis en mode "recherche de vrac à proximité" j'ai découvert un nouveau rayon vrac au centre commercial auchan (un peu de courage pour venir acheter avec mes bocaux), je suis un peu décue car l'application conseillée dans le livre ne fonctionne pas mais... tout un tas de défis à relever pour moi et mes filles....et pour la planète! Je vais être une goutte de rivière ;)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Concrètement comment faites vous avec les bocaux à auchan? On ne vous embête pas trop à la caisse?
      Merci

      Supprimer
  22. Bonjour
    Il nous aura fallu 2 ans, mais nous voilà dans cette démarche depuis Fév 2015. Autant dire que ce n'est que le début ! Bravo pour votre engagement précoce

    RépondreSupprimer